Notre histoire

Charles J. Pedersen

Le seul lauréat d’un prix Nobel chez DuPont, Charles J. Pedersen gagne le prix Nobel en chimie pour son travail avec DuPont décrivant les méthodes de synthèse d’éthers couronnes. En 1927, Pedersen débute chez DuPont. Il demeurera avec la compagnie pendant 42 ans, jusqu’à sa retraite. Il reçut sa maîtrise en chimie organique du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1927. Il commença sa carrière avec DuPont au laboratoire Chambers Works’ Jackson à Deepwater, NJ. Une de ses premières réalisations a été d’améliorer le processus de fabrication de l’additif de plomb tétraéthyle « anti-cognement » pour l’essence.

Ajouté à l’essence, l’additif de plomb tétraéthyle réduit les cognements et améliore la performance.
Il a aussi découvert le premier « désactivateur » pour stopper les effets nuisibles des métaux lourds dans l’essence, les huiles et les caoutchoucs. Au cours d’une période de dix ans, il a fait une demande afin d’obtenir 30 brevets pour antioxydants et autres produits. En 1946, Pedersen a été promu au poste de chercheur associé. À compter de ce moment-là, il a mené ses propres projets de recherche. En 1959, Pedersen est passé à la station expérimentale où il s’est joint au département d’élastomères. C’est là qu’il a découvert les éthers couronnes.

Dow engage Sylvia Stoesser, sa première femme en recherche.

Dow engage Sylvia Stoesser, sa première femme en recherche. En 1929, Sylvia Stoesser fait sa marque dans le monde de la science et de la technologie en devenant la première scientifique en recherche chez Dow Chemical.

Née Sylvia Goergen le 18 juillet 1901, à Buffalo, NY, elle était la première chimiste détentrice d’un doctorat chez Dow. Elle obtient un diplôme de l’Université de Buffalo en 1923 et un autre de l’Université de l’Iowa en 1928. Son premier grand succès fut la conception d’un acide inhibiteur pour le traitement des puits de pétrole, le résultat d’un effort conjoint avec John J. Grebe PhD, le directeur du laboratoire. Cinq de ses brevets furent les clés du processus qui devint le fondement de la division Dowell de Dow.

1926 Henry A. Wallace incorpore la Hi-Bred Corn Company.

Personne n’a joué un rôle plus important que Henry A. Wallace dans la commercialisation et l’acceptation par les agriculteurs du maïs hybride. Wallace est le fondateur de ce qui allait devenir DuPont Pioneer. Il fut l’une des rares personnes dans le monde à avoir reconnu dès le départ les immenses gains à réaliser par la culture du maïs hybride. Dès l’école secondaire, Wallace réalise des expériences avec le maïs. Il visait l’obtention d’un hybride offrant un rendement élevé en grains. À seize ans, il teste en champ un maïs de concours primé contre un maïs de moins belle apparence. Les résultats défiaient une croyance répandue à l’époque en démontrant qu’il n’y avait pas de relation entre le rendement et l’apparence des épis.

Wallace fréquente le State College de l’état de l’Iowa d’où il obtient son diplôme en 1910. Au collège, la génétique, une science relativement nouvelle, le fascine. À la fin de ses études, Wallace mène des expériences de sélection sur le maïs. En 1920, à la suite d’une visite auprès d’Edward East et Donald Jones de la station de recherche agricole du Connecticut, Wallace se lance dans la sélection d’hybrides de maïs. Son penchant naturel pour les mathématiques lui permet de devenir autodidacte en statistiques qu’il applique à ses expériences. En 1923, il a obtenu un hybride à rendement élevé qu’il a baptisé le croisement « Copper ». En 1924, ce fut le premier hybride à remporter la médaille d’or du concours de rendement en maïs de l’état de l’Iowa.

1897 Fondation de la compagnie Dow Chemical

Un pionnier de l’industrie et un entrepreneur courageux
En 1897, H.H. Dow, un pionnier de l’industrie, lance la compagnie Dow Chemical fondée sur un seul produit . Dow était un pionnier de l’électrochimie. Il inscrit son premier succès commercial en 1891 par l’utilisation du courant électrique pour séparer le bromure de la saumure.

Il lança trois compagnies. La première déclara faillite. Il fut expulsé de la direction par la deuxième. La troisième, la Dow Chemical lutta pour sa survie après sa fondation à Midland au Michigan. Son irréductible optimisme lui permit de persévérer malgré ceux qui l’avaient surnommé « Crazy Dow ». Plus d’un siècle plus tard, la philosophie du « Faites-le mieux » de Dow anime toujours la compagnie qu’il a fondée.

1802 É.I. du Pont

Le 19 juillet 1802, Éleuthère Irénée (É.I.) du Pont (1771-1834) lève la première pelletée de terre pour fonder la compagnie qui porte son nom. Il avait étudié les techniques de pointe en production d’explosifs avec le fameux chimiste Antoine Lavoisier. Il mit à profit cette connaissance et son intense intérêt pour l’exploration scientifique (qui allait devenir l’essence de sa compagnie) pour améliorer continuellement la qualité du produit, de même que la sophistication et l’efficience de la fabrication. Il acquit une réputation pour la qualité élevée de ses produits, pour son honnêteté et pour son souci de la sécurité de ses employés. É.I. du Pont était le plus jeune des deux fils nés d’un horloger de Paris, Pierre-Samuel du Pont. En 1780, ce dernier était devenu un économiste politique remarqué, un représentant du gouvernement de plus en plus influent, un défenseur du libre échange. À 14 ans, É.I. a écrit un document sur la fabrication de la poudre et, avec l’aide de son père, s’est trouvé un poste au sein de l’agence centrale des explosifs de France. Il avait étudié les techniques de pointe en production d’explosifs avec le fameux chimiste Antoine Lavoisier. En 1791, après le début de la Révolution française, il abandonne la fabrication de la poudre pour aider son père dans sa petite entreprise (imprimerie et publication). Les opinions politiques modérées des du Pont se sont avérées un boulet dans la France révolutionnaire. En 1797, un groupe d’intrus a détruit leur imprimerie. Les du Pont furent emprisonnés brièvement. Vers la fin de 1799, ils s’enfuirent vers les États-Unis.

À son arrivée aux États-Unis en janvier 1800, É.I. apportait beaucoup plus que son expertise en fabrication de poudre et du capital obtenu d’investisseurs français. Il avait passé plusieurs années à étudier la botanique et il partageait les idéaux de son père au sujet du progrès de la science et la création d’une relation harmonieuse entre le capital et le travail.

É.I. du Pont est retourné en France une seule fois, en 1801, pour lever plus de capitaux et pour acheter des équipements à la fine pointe de la fabrication de la poudre. Le 19 juillet 1802, sur les rives de la rivière Brandywine, il souleva la première pelletée de terre pour la construction de sa première usine de fabrication d’explosifs. Il écoula le reste de sa vie à superviser ses usines, malgré les explosions, les inondations, les difficultés financières, les pressions d’actionnaires nerveux et les relations de travail tumultueuses.

Bien que sa réputation personnelle d’homme honnête et la célébrité des produits de sa compagnie lui ont éventuellement permis de réussir, du Pont est toujours demeuré vigilant. É.I. était un pilier de la communauté. Il contribuait à des causes comme : soulager la misère des pauvres, l’aide aux aveugles et l’éducation publique gratuite. Il a siégé en tant que directeur de la Farmers Bank de l’état du Deleware et de la Second Bank des États-Unis. Il était aussi un inventeur et un scientifique à ses heures. Son épouse, Sophie Dalmas du Pont mourut en 1828. Trois ans plus tard, le peintre américain Rembrandt Peale captait sur sa toile la douleur de du Pont et la tension occasionnée par l’inquiétude constante au sujet de sa compagnie. À l’automne 1834, É.I. s’effondra, victime d’une crise cardiaque au cours d’un voyage d’affaires à Philadelphie. Il mourut le jour suivant, le 31 octobre. Il fut enterré dans le cimetière familial sur les rives de la Brandywine.